Le Sommet mondial sur le handicap 2018, qui s’est tenu à Londres, avait vocation à faire naître une nouvelle vague dans le mouvement pour les droits des personnes handicapées. L’impact d’ores et déjà ressenti ainsi que les effets probables de l’accomplissement de nouveaux engagements demeurent enthousiasmants et transformateurs. La planification d’un deuxième Sommet mondial sur le handicap ayant déjà commencé, le rapport GDS + 2 ans représente une ressource opportune qui influera non seulement sur les aspects importants de la programmation de celui-ci, mais également sur les consultations avec les organisations de personnes handicapées qui donneront corps aux thèmes, priorités et préparations de la prochaine édition.
Le rapport GDS + 2 ans présente des informations critiques sur les progrès réalisés par les gouvernements nationaux, agences multilatérales, donateurs, fondations et organisations du secteur privé et de la société civile au sujet des près de 1 000 engagements adoptés en 2018. Dans les deux années qui ont suivi le GDS18, 25 % des engagements ont été accomplis, et plus de 60 % des engagements restants sont en voie d’accomplissement, le processus étant bien engagé pour qu’ils soient honorés d’ici la date prévue.
Les nombreux exemples et études de cas compris dans le rapport démontrent l’étendue du travail que le processus du GDS a contribué à encourager. Ces multiples exemples incluent l’adoption du marqueur de handicap du CAD-OCDE par des agences nationales de développement telles que le ministère des Affaires étrangères et du Commerce australien, l’Agence suédoise de coopération internationale pour le développement ou les Affaires mondiales du Canada, ou encore la mise en œuvre effective par l’UNICEF de programmes inclusifs vis-à-vis des enfants handicapés dans 53 pays, ce qui dépasse largement son objectif initial fixé à 35.